Si je vous dis le mot coaching, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit? Il y aura vraisemblablement la notion de coach sportif, qu’il s’agisse de celui de votre équipe préférée ou de ceux attachés aux athlètes individuels de haut niveau, qu’ils soient amateurs ou professionnels. Vous pensez peut-être aux personnes qui coachent des entrepreneurs en phase de démarrage ou à des stades de maturité organisationnelle plus avancés, et dont le rôle est de partager leurs connaissances et leurs expériences entrepreneuriales et de gestion, de guider et de conseiller. Grâce aux conseils de ces coachs, vous pouvez avoir accès à des solutions qui ont contribué aux succès d’autres personnes. En règle générale, les solutions ou techniques ainsi partagées ont une application propre au domaine qui fait l’objet du coaching. Et changer de coach n’a pas que des répercussions bénéfiques...
Et puis il y a une autre variété de coaching qui consiste à poser des questions au coaché afin de l’aider à découvrir ses propres solutions. C’est dans cette catégorie que l’on retrouve le coaching de gestion et le coaching de carrière. Un coach qui possède à la fois de l’expérience et des connaissances pertinentes par rapport aux préoccupations explorées pourra s’en servir pour poser des questions en lien avec ce que le coaché dit afin de l’aider à réfléchir. La difficulté est alors d‘éviter d’orienter la recherche de solutions dans un axe autre que celui du client. Un coach qui n’a pas d’expérience pertinente par rapport aux objectifs se concentrera exclusivement sur sa conversation avec son client, voire sur leurs discussions passées.
Mais si c’est le coaché qui fait le travail de réflexion, si le coach ne donne pas de trucs, de solutions ni d’informations, peut-on réellement espérer avoir des résultats? Est-ce un investissement de temps et de ressources financières valable? Absolument! Comme pour tout investissement, il faut en premier lieu savoir quel est l’objectif poursuivi. Ensuite, pour en évaluer la « rentabilité », quel que soit le barème utilisé, il faut déterminer comment l’on mesurera le succès, comment l’on saura, en termes précis et concrets, que l’objectif a été atteint. Viendra ensuite l’élaboration du plan d’action, donc ce que l’on décide de faire et à quelle date chacune des étapes doit avoir été franchie. N’oublions pas la nécessité d’y mettre les efforts... concrets... Parce que décider de ses priorités et de ses objectifs sans agir pour les concrétiser ne changera pas grand-chose à la réalité du coaché.
Mais lorsque les objectifs sont atteints, que les succès sont célébrés, quelle satisfaction! Le coaché réalise alors que, si en débutant le coaching il ne savait pas qu’il savait, maintenant il sait. Et parce que cette connaissance émerge en lien avec les objectifs, les aspirations, les valeurs et le contexte propres à la personne coachée, et parce que le processus permet de les revoir et de les modifier au besoin, les effets ont tendance à se faire sentir dans l’ensemble des sphères de la vie. Un rendement composé en quelque sorte...
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